samedi 30 mars 2013

Pour plus de moyens au service des enfants des Ulis

EELV-Les Ulis soutient 
les professeurs en grève depuis une semaine
et les parents d'élèves, eux aussi, dans la lutte
au collège Aimé Césaire
pour plus de moyens au service des enfants des Ulis



vendredi 29 mars 2013

Oui à l'abrogation du délit de racolage.


Europe Ecologie-Les Verts des Ulis, se félicite de voir que la commission des Lois du Sénat a adopté mercredi 20 mars 2013, la proposition de loi d’Esther Benbassa (EELV) abrogeant le délit de racolage public. Cette proposition a été examinée le 28 mars par la Haute Assemblée et adoptée par le sénat dans la foulée. Le texte avait été voté, lors de la commission, "à une très forte majorité" par la gauche, mais aussi par une partie des sénateurs de droite présents. La loi pour la sécurité intérieure de 2003 (LSI ou Loi Sarkozy II) adoptée par le parlement, le 18 mars 2003, a pénalisé le racolage, actif et passif, en le punissant d’une peine maximale de 2 mois d’emprisonnement et de 3.750 euros d’amende.

Elle avait pour objectif de diminuer les troubles à la tranquillité publique, tout en permettant à la police et à la gendarmerie de recueillir des informations sur les réseaux de proxénétisme. Ces deux objectifs sont loin d’être atteints, a estimé la rapporteure Virginie Klès (PS).

Elle a observé que la crainte d’être arrêtées avait conduit de nombreuses personnes prostituées à s’éloigner des centres urbains, aggravant leur situation sanitaire et sociale et les exposant à un risque accru de violences. Elle a aussi considéré "paradoxal", alors que la prostitution est licite en France, de traiter en délinquantes les personnes qui s’y livrent alors qu’elles "sont le plus souvent des victimes".

Pour autant, elle a souhaité que l’abrogation du délit de racolage "ne soit qu’une première étape qui devra être suivie d’un ensemble de mesures relatives à la situation des personnes prostituées et à la répression des réseaux de proxénétisme", et en effet nous pensons - à l'instar de ce que l'on peut lire dans une contribution thématique au congrès de Toulouse (2012) du Parti Socialiste - que "ce qui est choquant ce qui n’est pas admissible sur le territoire d’une République comme la nôtre, ce n’est pas d’échanger une relation sexuelle contre de l’argent, c’est d’y être contraint et d’être abandonné face à cette contrainte."

Pour cela "certains voudraient fliquer les citoyens plutôt que de s'engager dans une véritable guerre contre le crime. Guerre qui fera des morts de tous les cotés, certes, mais il faut savoir ce que l'on veut. Il est trop facile de reporter sa responsabilités de pouvoir public impuissant et frileux, sur les citoyens. Oui le trafic humain est une chose immonde qu'il faut combattre, mais il ne suffit pas de le dire, il faut engager les forces de polices contre les vrais criminels plutôt que de les laisser (par exemple) mobilisées à Notre Dame des Landes, à martyriser des jeunes et des moins jeunes, amoureux de la liberté et de la Terre, afin de protéger des intérêts de bétonneurs privés. C'est juste une question de priorités." précise Bruno BOMBLED.

vendredi 22 mars 2013

Pour en finir avec la « technologie fragile »



Une loi contre l’obsolescence programmée
Pour en finir avec la « technologie fragile »

Batterie d’Iphone irremplaçable, imprimante subitement en panne le lendemain de la garantie légale, chauffe-eau indémontable, cartouches d’encre in-rechargeable… autant d’exemples du quotidien qui démontrent l’impuissance du consommateur vis-à-vis des stratagèmes utilisés par certains industriels pour écourter la durée de vie de nos produits. L’obsolescence programmée vise à accélérer artificiellement la fin de vie des produits contraignant les consommateurs à renouveler l’achat pour gonfler les ventes. Ce système impacte le pouvoir d’achat, autant qu’il creuse les inégalités de richesses entre les ménages.

Cette logique, autour d’une technologie conçue pour ne plus durer, représente un scandale écologique. Multipliant l’achat de nouveaux biens, elle conduit à augmenter de façon exponentielle les déchets. De manière globale, la surproduction des produits est incompatible avec la raréfaction des matières premières. La France consomme actuellement 50% de ressources naturelles de plus qu’il y a 30 ans. L’obsolescence programmée symbolise un modèle économique linéaire en crise, de façon structurelle.

Ces pratiques sont à rebours du sens de l’histoire : le progrès au service d’un développement soutenable.

Pour Jean-Vincent Placé : "l’obsolescence programmée, c’est une aberration écologique et sociale. Il faut stopper cette arnaque du tout-jetable. Le droit d’utiliser des produits fiables, réparables et durables doit être garanti."

Pour en finir avec la technologie fragile, Jean-Vincent Placé propose des mesures dans le cadre de sa proposition de loi, parue le jeudi 21 mars 2013, suite à une série d’auditions. Le texte prévoit d’étendre la durée légale de conformité à cinq ans contre deux actuellement, pour encourager les entreprises à créer des produits plus fiables et de qualité, puisque le coût de la réparation leurs incomberait. Elle impose également de mettre à disposition les pièces détachées essentielles au fonctionnement des produits dans un délai d’un mois, pendant une période de dix ans. L’éco-contribution sera également modulable selon la durée de vie du produit. Enfin, la proposition de loi demande un rapport au Gouvernement sur le développement et les perspectives de l’économie de fonctionnalité en France, qui pourrait constituer une alternative économique, complémentaire à l’économie circulaire.

"C'est réellement un excellent début ... Il faudra, cependant, dans les années qui viennent, aller encore plus loin ... l'obsolescence, que certains font passer pour une légende, reste un crime contre l'humanité présente et future." rajoute Bruno BOMBLED

lundi 4 mars 2013

Adieu Stéphane et merci

Stéphane Hessel est mort.
Il a rejoint les justes. 
Souvenons-nous toujours qu'il nous a passé le flambeau de la résistance.
 Nous sommes leurs héritiers. 
Paix à son âme et longue vie à son message.


"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Indignez-vous ! - indigène édition